Ils sont accros au téléphone mobile de plus en plus tôt. Dès l'âge du collège, voire du CM2, vers 10 ou 11 ans, certains, pour faire comme les grands, demandent à en posséder un. Souvent, les parents les équipent d'office pour se rassurer si leurs enfants fréquentent une école loin du domicile ou prennent les transports en commun. Aujourd'hui, à la fin du collège et au lycée, ils ont presque tous un portable en poche.
Un usage intensif pour les adolescents
Si, au départ, l'usage d'un téléphone portable pour un jeune collégien se résume à quelques appels et surtout à la réception de communications, vers 14-15 ans son utilisation grimpe en flèche : échanges de SMS en rafales jusque tard le soir sous la couette, longues conversations avec la tribu de copains, et ce n'est que le début de l'escalade…
Trouver la bonne formule
Pour les parents, la note risque d'être salée s'ils n'ont pas opté dès le départ pour la formule adaptée à l'âge et au mode de vie de chacun de leurs enfants.
Les mobiles à carte pour les petits utilisateurs
Les cartes prépayées s'adressent plutôt à une clientèle faiblement utilisatrice du téléphone portable, comme les plus jeunes, qui font leurs premiers pas dans l'univers de la téléphonie mobile. Cette formule offre une grande souplesse d'utilisation, puisque les portables peuvent ainsi être alimentés au gré des besoins de l'utilisateur. Il suffit de racheter une carte lorsque le temps de communication de la première est expiré.
Concrètement, pour recharger le mobile, il suffit d'acheter une carte (c'est parfois un simple ticket de caisse) dans un point de vente spécialisé, dans un bureau de tabac ou dans un kiosque à journaux. Elle comporte un numéro, qu'il faut communiquer (appel gratuit) à un centre pour voir son mobile de nouveau opérationnel. Il est aussi possible de le recharger directement avec une carte bancaire dans des cabines téléphoniques ou les distributeurs automatiques de certaines banques.
Sans abonnement, cette formule offre la liberté de mettre fin à tout moment à l'utilisation du portable et de contrôler ses dépenses. Mais à l'unité, les communications reviennent toujours plus cher qu'avec les forfaits. Attention ! Les cartes affichent une durée de vie variable selon leur montant (quinze jours, deux mois, trois mois, etc.). En revanche, plusieurs mois après l'expiration de son crédit, il reste possible de recevoir des appels. On peut aussi appeler les numéros d'urgence même lorsque le temps de communication est épuisé.
Il existe une astuce pour ne pas laisser perdre des unités si votre enfant n'a pas épuisé son compte à la date limite : avant cette échéance, rechargez-le avec une carte minimale. C'est la nouvelle date limite de consommation qui s'appliquera alors à toutes les communications.
Des exemples de forfaits bloqués
Lorsque le forfait devient incontournable, les opérateurs proposent des forfaits bloqués de une ou deux heures (appels et/ou SMS), rechargeables en cas de besoin grâce à une carte prépayée. Tous les opérateurs proposent également des forfaits "spécial SMS" (50 SMS, 150 SMS…), qui peuvent être souscrits en plus.
Avec la formule du forfait bloqué, une fois le temps de communication épuisé, les jeunes ne peuvent plus téléphoner (sauf numéros d'urgence), mais ils peuvent toujours consulter leur messagerie et recevoir des appels ou des SMS.
Attention : certains forfaits sont assortis d'un engagement de douze, voire vingt-quatre mois, pendant lesquels vous paierez le prix du forfait quelle que soit l'utilisation du téléphone.
Et gare aux publicités pour la personnalisation de fonds d'écran et de sonneries, ce qui suppose l'appel de numéro audiotel, l'envoi de SMS… qui peuvent consommer une grande partie du forfait.