Didier Jambart a attaqué le laboratoire Glaxo et lui réclame 450 000 euros de dommage et intérêts. Après avoir pris un médicament du laboratoire dépendant au jeu et au sexe pendant 6 mois.
Didier Jambart, par le biais de son avocat, a attaqué le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) en justice. Lui qui souffrait de la maladie de Parkinson s'est mis à prendre un médicament qui a complètement modifié son comportement. L'homme, alors bon père de famille et marié à sa femme, commence à sentir une forme olympique et anormale.
"Ma maladie de Parkinson a été diagnostiquée de manière précoce. J'avais une sensation d'engourdissement du bras, mais pas de symptômes particuliers. Dès février 2003, on m'a prescrit du Requip, un dopaminergique fabriqué par le laboratoire Glaxo. Dans les cinq mois qui ont suivi, les premiers effets étaient exceptionnels. Et surprenants. À 44 ans, je me levais à 4 h du matin pour faire 6 à 7 km de footing...", expliquait l'homme dans les colonnes de Ouest France.
C'est finalement lorsque son neurologue commence à augmenter les doses que la machine s'emballe. Didier Jambart commence à jouer aux jeux d'argent, et à chercher toujours plus de plaisirs sexuels dans l'homosexualité et dans l'exhibitionnisme. Il vole de l'argent, des cartes bancaires, contracte des crédits revolving, et revend les jouets de ses enfants.
La libération intervient en lisant un article de la presse canadienne qui fait état de dépendance développées suite à la prise d'un médicament similaire. L'homme, qui doit encore beaucoup d'argent, réclame aujourd'hui 450 000 euros de dommages et intérêts au laboratoire pharmaceutique car il souhaite "retrouver sa dignité" selon ses propres termes. Le procès débute ce mardi à Nantes.