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LA CUISINE DES GAZELLES
NOUVELLE: Échanges croisés Icon_minitimeJeu 10 Déc - 17:52 par katia
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LA CUISINE DES GAZELLES

Vous pourrez ainsi y mettre de coté vos recettes préférées ou celles que vous comptez faire,sans plus les chercher sur le net.

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Commentaires: 1

 

 NOUVELLE: Échanges croisés

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AuteurMessage
katia
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katia


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MessageSujet: NOUVELLE: Échanges croisés   NOUVELLE: Échanges croisés Icon_minitimeLun 18 Oct - 7:45

Échanges croisés
de Jean-Claude Chambon


C’était pendant nos vacances annuelles que nous passions
sur l’île de Ré : la deuxième quinzaine d’août nous y louions une maison, toujours la même chaque année, avec vue sur la mer. Je dis « nous » parce que, au moment des faits, je vivais depuis trois ans avec une jeune et jolie femme, Béatrice. Nous étions assis à la terrasse d’un café, tout au bout de l’île. C’était un samedi soir et il y avait beaucoup de monde car des forains avaient installé leurs manèges non loin de là et un feu d’artifice devait être tiré sur la plage. Nous n’avions pas grand-chose à nous dire et sirotions lentement une boisson fraîche, en regardant le phare balayer rythmiquement le ciel, spectacle dont nous ne nous lassions pas.

Un jeune couple s’installa à la table voisine en se disputant, nous sembla-t-il. Le garçon était en short et jouait nerveusement avec ses clés de voiture, sa compagne, aussi blonde que Béatrice était brune, portait une robe rose qui couvrait une petite partie seulement de son corps bronzé. Après avoir passé commande, ils reprirent leur vive discussion.
Elle :
– Je commence à en avoir assez, tu n’es d’accord avec aucun
de mes désirs...
Lui, l’interrompant :
– Parlons-en de tes désirs, cela fait combien de temps que..
Elle, l’interrompant à son tour :
– Bien sûr c’est de ma faute, mais les fesses des
dames en vacances attirent plus ton regard que les miennes.
Nous écoutions malgré nous cet échange acerbe entre les deux jeunes gens, quand je vis sur le poignet du jeune homme un tatouage que je connaissais bien : « Jean-Paul ! » En entendant son nom, il se retourna et stupéfait :
– Marc ! Que fais-tu là ?
– Le hasard des vacances, le monde est bien petit !
– Je vois que tu n’es pas seul, venez donc à notre table. Betty, c’est Marc, un vieux copain qui était comme moi moniteur de colo.
– Bonsoir Betty, vous êtes très jolie.
– Ta compagne mérite le même compliment.
– Merci, moi c’est Béatrice et je partage l’avis de Marc ; puis-je vous embrasser, Betty?
Cet échange d’amabilités avait détendu l’atmosphère. J’en profitai pour poser le problème :
– Apparemment vous vous disputiez, c’est dommage car vous formez un joli couple.
– C’est une mauvaise période, Betty veut voir le feu d’artifice
– … et toi tu préfères aller regarder tourner les manèges : si j’avais voulu aller à la fête foraine tu aurais sûrement décidé d’aller admirer les fusées multicolores, fit Betty, amère, et c’est toujours comme cela !
– Ne recommencez pas, de grâce, c’est normal qu’au bout d’un certain temps de vie commune une sorte de lassitude s’installe entre vous. Vous vous aimez bien mais vous savez ce que l’autre va faire ou même penser. Vos corps, pour des raisons similaires, ont moins d’attraits : toi, Jean-Paul tu n’as plus l’idée de caresser ses fesses quand elle fait la cuisine, et toi, Betty, tu ne penses pas à oublier ta main au haut de sa cuisse.
Tous les quatre sourirent et Béatrice enchaîna :
– Tu as parlé de cuisine et cela tombe bien. Quand on mange tous les jours la même cuisine, on s’en lasse même si elle est très bonne. Alors, on va un jour chez des amis ou au restaurant, cela change et l’on apprécie la différence : mais quand on retrouve ses tomates farcies « comme les faisait ma grand-mère », on les apprécie mieux.
Jean-Paul, intéressé :
– Si je comprends bien ta recette, Béatrice, en ayant des relations, y compris sexuelles, avec une autre femme pour moi ou un autre homme pour Betty, ça marcherait mieux entre nous ?
– Tu prônes l’adultère, s’exclama Betty, donc le mensonge.
– Voilà, tu associes adultère et tromperie, et je suis pleinement d’accord avec toi, mais s’il n’y avait qu’un échange, accepté par les deux membres du couple ?
– Béa a toujours de bonnes idées qui paraissent farfelues au premier abord, dis-je, on pourrait peut-être faire un essai, pour voir… Mais en attendant, le feu d’artifice va commencer : je propose d’y accompagner Betty, et Jean-Paul et Béatrice iront faire plus ample connaissance sur les manèges ou au bal. Il se peut fort qu’entre Betty et moi ou entre Béa et Jean Paul le courant ne passe pas : alors l’expérience s’arrêtera là. Si vous êtes tous d’accord -je dis tous- alors allons-y et rendez-vous ici même, vers onze heures et demie ?
Je me penchai et glissai à Béa tout en l’embrassant :
– Séduis-le, mais pas de baise !
Et comme personne ne disait mot, je me levai et Betty me suivit.

Je pris le bras de la blonde pour la guider sur le chemin de sable qui serpentait entre les tamaris qui menait à la digue et je sentais sur le dos de ma main la chaleur de son sein. Mais au lieu de suivre les gens qui descendaient sur la plage, j’emmenais Betty le long du mur de pierres censé protéger les dunes des fortes marées.
– Est-ce prudent de suivre un inconnu dans l’obscurité ? N’allez-vous pas en profiter ?
J’ai passé mon bras sur ses épaules pour lui répondre :
– Bien sûr ! mais moi, je me demande pourquoi votre présence et le contact de votre corps m’émeuvent autant.
Cela la fit rire, je m’arrêtai, la fit se tourner vers moi et posai ma bouche sur la sienne qui ne se refusa pas.

– Nous commençons à faire ce que vous n’aimez pas, vous trompez et Jean-Paul et votre compagne.
– Non, nous ne les trompons pas, parce que nous leur dirons et que vraisemblablement, en ce moment, ils font la même chose que nous.
– Nous leur dirons ! et eux aussi ils nous le diront ! s’exclama Betty, abasourdie.
Les premières fusées éclatèrent au-dessus de nos têtes et illuminèrent le coin : je fis remarquer à Betty le bloc détaché du mur qui faisait un excellent piédestal et l’aidai à grimper dessus.
– Chic ! Je vois toute la plage comme d’une loge…tiens ! Ils viennent de mettre à feu le premier soleil ! Aie ! j’ai failli perdre l’équilibre ! Marc, vous êtes là ? Tenez-moi bien !
Je n’y manquais pas, j’avais mon visage au niveau de sa cuisse gauche et la brise de mer faisait danser le bas de sa robe contre mes lèvres. J’avais posé ma main gauche au-dessus de son genou et l’autre enfermait son mollet. Bien sûr je ne voyais pas les lunes et les soleils qui tournaient sur la plage, seulement les gerbes d’étoiles des fusées éclatant dans le ciel. Ma main droite remonta jusqu’au creux derrière le genou - c’était doux et chaud- puis lentement continua le long de la cuisse, atteignit la fesse nue qu’elle caressa doucement jusqu’au cordon du string qui entourait sa taille.
Là-haut, Betty s’était arrêtée de commenter le spectacle ; je la sentis frémir quand mes lèvres touchèrent sa cuisse pendant que mes deux mains effleuraient et pressaient tour à tour les cuisses et les fesses satinées dans un lent mouvement de va et vient ne laissant pas un pouce de chair inexplorée. Elle se retourna légèrement et je pus glisser mes doigts entre le triangle de tissu et son bas-ventre humide et chaud. Je sentis sa main dans mes cheveux, contre ma joue… mais je pensais que le jeu avait assez duré.
– Allons ! descends, Betty !
Elle se serra contre moi et m’embrassa avec passion.
– Nous avons pris plaisir aux caresses et aux baisers,
peut-être qu’il y aura une suite et je la souhaite, mais cela ne dépend plus de moi, dis-je en l’entraînant vers notre lieu de rendez-vous.

Nous étions partis au bouquet final, mais en arrivant, nous
les aperçûmes déjà assis à la terrasse presque déserte, bavardant et riant. Je sentis Betty se raidir.
– Surtout, ne sois pas jalouse, pense à mes mains en balade le long de tes cuisses et pelotant tes fesses.
Nous prîmes place à leur table et en attendant les consommations :
– J’ai l’impression que cette première prise de contact entre vous deux a été bonne, quant à nous, qu’en penses-tu, Betty ?
– Excellente, quoique un peu courte.
– Ce n’était qu’un apéro, juste pour voir, fit Béatrice. Il me semble qu’on pourrait les inviter demain, qu’en dis tu, Marc ?
Jean-Paul, l’air gêné, intervint :
– Marc, il faut que je te dise quelque chose.
Je le regardai ; il se sentait coupable et je l’interrompis, en souriant.
– Pour l’instant, nous n’avons rien à dire, ni moi, ni Betty ou Béatrice, ni toi. Ce soir, nous avons croisé nos couples avec un plaisir partagé mais avec une sorte d’insatisfaction due à la brièveté de nos rapports, alors acceptez-vous de venir demain pour prolonger l’expérience ?
– Après l’apéro, ce sera le grand festin, s’exclama Betty en secouant sa crinière blonde.
Cela fit rire tout le monde et Béatrice se leva pour aller l’embrasser :
– Tu as tout compris, ma chérie … ou presque.
– Eh ! oui, fis-je car il y a une condition à ces retrouvailles, une condition qui nous concerne tous les quatre. Ce soir, nous devrons raconter notre double escapade à notre compagne ou compagnon, sans omettre aucun détail, sans rien cacher des sentiments et des désirs qui nous ont agités, mais aussi sans culpabilité, n’est-ce pas, Jean-Paul ? et j’espère que nos couples en sortiront paradoxalement plus unis. Si jamais, Betty et Jean-Paul, cela devait vous éloigner encore plus l’un de l’autre, alors ne venez pas. Dans le cas contraire, si vous trouviez les stores baissés et le foulard blanc que Béa porte ce soir à la poignée de la porte, repartez car cela aura cloché entre nous :c’est aussi notre première expérience.
Pratique, Béatrice ajouta ;
– Voici un plan de notre lieu de séjour, notre maison
est la dernière près de la plage, j’ai mis une croix pour la repérer, mais ne vous pointez pas avant dix heures… !

Béa sortit de la salle d’eau, toute fraîche,
vêtue d’une nuisette très courte et transparente.
– C’est toi qui commences !
– Bien, fis-je, monte sur cette chaise car je vais aussi mimer.
Et je jouais sur son corps avec mes mains tout en racontant ma soirée. Quand j’eus terminé, elle sauta de la chaise et se pendit à mon cou ce, qui me permit de risquer d’autres caresses dont Betty n’avait pas bénéficié.
– Pauvre Betty, mais comme je la comprends ! A mon tour. Ton ami avait l’air un peu coincé, alors j’ai glissé mon bras sous le sien et me suis collée contre lui. Il a souri en disant que j’étais une drôle de petite fille- petite fille, tu parles- et s’est décidé à passer son bras sur mes épaules, ce qui me permit de placer le mien autour de sa taille. Cela a dû l’encourager car il s’est penché et m’a donné un petit bec qui est tombé au coin de mes lèvres. J’étais aussi ému que lui sans doute, comme à un premier rendez-vous.
Je profitais du rappel de leur émotion commune pour l’embrasser et l’allonger sur le lit.
– Mais je n’ai pas fini ! Nous avons louvoyé entre les manèges, toujours enlacés comme des amoureux, pour nous trouver devant le parquet où quelques couples évoluaient. Nous sommes entrés et avons « guinché » car ce n’était que du musette. Jean-Paul en a profité pour me serrer contre lui. Il n’était plus timide et me caressait le dos à travers mon polo ; c’était très agréable et ce le fut encore plus pendant le slow. J’avais les bras autour de son cou, ma joue contre la sienne et il avait glissé ses mains sous mon vêtement. Je commençais à être toute fondante, mais j’eus cependant le courage de lui faire remarquer que ce n’était pas correct de me déshabiller en public
– Sous-entendu que ce serait nettement plus convenable, dans un coin plus tranquille.
– Marc chéri, serais-tu jaloux ? Continue à me caresser, ça m’aide. Bon, nous sortîmes et allâmes nous réfugier sous les arbres dans l’obscurité. Tu peux éteindre, Marc mais n’oblige pas mes cuisses à faire le grand écart…aïe ! tu me fais mal. Sois patient, j’ai presque terminé. J’étais adossée à lui, prisonnière - ou blottie, si tu préfères – il avait remonté mon polo, et ses mains, - qu’elles étaient douces !- s’occupaient de mes seins. Les miennes croisées dans le dos étaient juste au niveau de son sexe que je sentais durcir alors, je l’ai caressé à travers son short. Avec toi c’est plus facile, tu es tout nu…quoi ? tu ne peux plus attendre ? moi non plus, viens, viens vite !

Quand je me réveillai, le soleil était déjà haut dans le ciel et promenait un bout de rayon sur les fesses de Béa. Dans mon demi-sommeil je me dis que ça devrait la chatouiller, ça me fit rire et, me dégageant de la jambe qui barrait les miennes – l’une de ses vieilles habitudes- je m’assis au bord du lit et regardai ma montre.
– Réveille-toi, ma chérie, nous allons avoir peut-être de la visite, m’écriai-je en prenant conscience de l’heure, et je la secouai sans ménagement. Elle émergea enfin, et se frotta les yeux.
– Je vois s’approcher un grand jeune homme qui a passé la nuit à rêver de tes seins !
– Marc, tu es infatigable !
– Mais il ne s’agit pas de moi, mais de Jean-Paul, ma doublure, que tu as tant excité hier soir, et qui voudrait bien conclure aujourd’hui.
– Jean-Paul ! j’espère qu’il a bien dormi après avoir honoré sa blonde, et qu’il est en pleine forme. Mais, j’y pense, si tu es si agité, c’est que tu es impatient de les retrouver.
– Qui ?
– Mais …les fesses à Betty.
– Jalouse ? Et je me penchai pour promener mes doigts sur le ventre chaud.
– Disons, un petit pincement en t’imaginant penché sur elle comme tu l’es en ce moment sur moi et l’amenant au plaisir par les mêmes moyens.
– Betty est autre et nécessairement toute notre relation sera autre. As-tu oublié ton speech sur la variation des mets pour retrouver l’appétit ? Moi aussi, tu sais, cela me fera quelque chose de te voir dans les bras de Jean-Paul.
– Mais peut-être ne viendront-ils pas ?
J’allai à la fenêtre.
– Les voici, justement ; réjouis-toi, notre « expérience » a déjà
un résultat positif. Va vite enfiler quelque chose, je saute dans mon pantalon et vais les accueillir.

– Vous avez trouvé facilement ?
– Oh ! oui, fit Betty en quittant ses lunettes de soleil, mais nous craignions seulement que les stores soient baissés.
Je serrai la main de Jean-Paul et embrassai Betty au coin des lèvres.
– Merci pour ton mini- short en jean qui s’effiloche sur…
A ce moment Béa fit son entrée, pieds nus et les seins à l’air, avec juste une jupette pour prouver qu’elle s’était habillée en l’honneur de nos invités. Elle alla à Jean-Paul qui l’embrassa chastement sur la joue, mais elle prit sa main qu’elle posa sur son sein.
– Alors, tu ne les aimes plus ?
Je dis alors à mon ami rouge et pétrifié.
– Ne t’étonnes pas c’est son côté spontané.
Ma brune embrassait Betty maintenant.
– Qu’est-ce que tu es habillée, toi, par cette chaleur ! Mets-toi à ton aise.
Et elle commença à déboutonner le corsage de la blonde.
– Allons, Marc, viens m’aider.
Je me hâtai d’obtempérer.
– A la maison, Béa se promène toujours à moitié nue, et pour lui faire honneur, toi, ma jolie Betty, tu vas l’imiter.
Le corsage avait volé sur un siège et maintenant je retirai le soutien-gorge qui dévoila ses seins…
– Première partie du programme la plage : bains de soleil pour nous et baignade pour tous, énonça Béatrice qui entraîna Betty dans la chambre pour mettre leur maillot. Jean-Paul et moi avions déjà le nôtre et nous eûmes vite fait de quitter short et pantalon.
Nos baigneuses parurent et nous sifflâmes d’admiration car elles étaient toutes les deux très belles, Béa élancée et bronzée sombre, Betty plus potelée avec ses cheveux dorés en chignon.
– Si vous enleviez vos lunettes vous seriez toutes nues ! s’exclama Jean-Paul.
Leur maillot ne comportait en effet que trois minuscules triangles de tissu turquoise pour Béatrice, dans les orangés pour Betty.

Nous voici marchant sur la plage vers notre coin habituel et j’entendis Béatrice dire à Betty :
– C’est plein de rochers, il y a peu de gens qui y viennent sauf quand les pêcheurs de crevettes et de crabes remontent avec la marée. Mais nous serons tranquille, j’ai regardé le calendrier: en ce moment, la mer est haute !
Les filles nous distancèrent facilement : elles n’avaient que leur maillot à porter ! Nous, par contre, étions chargés comme des baudets, avec des sacs remplis de serviettes, brumisateurs et tubes de crème à bronzer, pour ne pas parler des nattes pour le confort de ces demoiselles que nous portions sous le bras. Cela nous permit de bavarder un peu :
– Dis-moi franchement, Jean-Paul, qu’est-ce que cela te fera quand je caresserai et ferai l’amour avec Betty devant toi?
– Je pourrai te répondre le même petit déplaisir que tu ressentiras quand ta brune s’abandonnera à mon désir. Si tu posais la question à nos compagnes, je pense qu’elles auraient une réponse similaire.
– Nous avons parlé de cela avec Béa ce matin et tu as raison.
– Tu te rappelles, Marc, cette monitrice plantureuse que nous avions invitée sous notre tente ?
– Macha ?
– Oui, c’est ainsi qu’elle s’appelait. Nous l’avions déshabillée à nous deux…
– Puis nous l’avons caressée à quatre mains, tandis que ses deux mains à elle s’étaient glissées dans nos pantalons de pyjama et nous maintenaient fermement.
Les deux garçons s’arrêtèrent, pliés de rire.
– Ah ! Marc, quel souvenir ! Nous l’avons prise chacun à notre tour et je crois me rappeler que c’est toi qui as dégainé le premier.
– Elle poussait de tels cris qu’il a fallu la bâillonner de nos mains sinon elle aurait réveillé tout le camp.
– Oui, fit Jean-Paul, songeur, mais elle n’était pas la petite amie de l’un d’entre nous.
– As-tu fini de te culpabiliser ? Nous sommes tous d’accord toi, moi et les filles. Nous ne trompons personne. Il ne s’agit pas d’un double adultère mais d’un partage. C’est presque une pièce classique que nous allons nous jouer : unité d’action, chacun baise l’ami ou l’amie de l’autre, unité de lieu une maison de vacances, unité de temps un dimanche … et le rideau tombe.
– Tu es peut-être dans le vrai, Marc. Par exemple, le prélude d’hier soir a été très profitable à notre couple : le corps de Betty tout chaud de tes caresses m’a paru plein d’attraits et je ne te raconte pas les soins qu’elle m’a prodigués pour achever ce que Béatrice avait mis en route.
– Alors, plaisir sans nuage pour tous les quatre : passe-moi la
crème de Betty et voici de quoi enduire Béatrice.
Les filles s’allongèrent à plat ventre sur les nattes et quand je m’agenouillai près de Betty en brandissant son tube de crème « anti-coup de soleil », elle ne s’étonna pas et me fit un clin d’œil complice.
Je fis sortir un cordon blanchâtre que je déposai sur le dos ambré, et mes mains s’activèrent, glissant, pressant ou effleurant. Elle commencèrent par la nuque où frisottaient quelques cheveux rebelles échappés du chignon, puis ce fut le tour des épaules rondes à la taille exacte de leurs paumes. Elles firent ensuite une pause sous les aisselles et mes doigts pianotèrent un peu sur la partie débordante des seins de la belle qui se trémoussa en arguant que je la chatouillais. Elles dévalèrent le dos jusqu’à la taille d’où s’évasait l’amphore du bassin.
Sans plus attendre, elles partirent alors à l’escalade des fesses rondes que je pus enfin admirer. Je repoussai le maillot minuscule et déposai sur chacune d’elles un petit baiser. Betty se mit à rire et dit :
– J’aime ça !
Je changeai de place et massai les jambes, avec plus de rudesse, des talons aux cuisses où le mouvement de mes mains ralentit et s’adoucit avant un repos bien gagné tout contre son sexe…
De son côté, Jean-Paul en avait pratiquement terminé avec le verso de Béatrice qui semblait ronronner de plaisir.
– Allons, mes demoiselles, tournez-vous, que l’on finisse notre travail !
Ma brune posa deux doigts sur ses lèvres et m’envoya un baiser. Je repris ma place tout contre Betty qui leva un bras et caressa ma joue avant de rajuster ses lunettes noires.
Elle avait de jolis seins en pommes avec des aréoles brunes. Pour leur rendre l’hommage qu’ils méritaient, je leur accordai, à eux aussi, deux longs baisers qui eurent pour effet de durcir les pointes roses que ma langue titillait.
Sans m’attarder sur le ventre élastique, je descendis plus bas, encore plus bas, et glissai mes doigts sous le cordon du maillot. D’un lent mouvement circulaire et continu, je massai le pubis velu de la blonde que j’entendis respirer plus fort et qui tendit le bras pour aussi caresser mon slip au même rythme.
Mes mains grandes ouvertes remontèrent ensuite le long des cuisses légèrement écartées et mes pouces effleurèrent sous le tissu les lèvres humides et gonflées. Notre désir commun était manifeste mais ne pouvait se satisfaire maintenant, sur cette plage.
Alors, je hélai Jean-Paul qui tartinait encore et encore les seins de Béa et nous allâmes plonger dans la première vague. L’eau fraîche calma un peu nos ardeurs, nous courûmes dans le ressac en nous éclaboussant comme des enfants, nous nageâmes vers le large et revinrent en faisant la course. Après une heure environ de ces jeux aquatiques, soufflant, dégoulinant, nous revînmes vers les filles : elles avaient leur sac à l’épaule, une serviette à la main.
Betty s’approcha de moi, et avec un grand sourire :
– Tu as l’air d’un pauvre chien mouillé, je vais t’essuyer.
A côté, Béatrice rendait le même service à Jean-Paul. C’était bien
agréable de se faire ainsi pouponner, bien excitant aussi et nous essayâmes quelques caresses. Les demoiselles s’arrêtèrent et Béatrice déclara :
– Non, non, vous avez eu votre part. Si vous persistez, on vous laisse et on rentre à la maison. Maintenant, continuer sera pour nous un plaisir, à la seule condition que vous mettiez vos mains derrière le dos.
– Et vous les gardez ainsi, quoique il arrive, dit à son tour Betty, la mine sévère, c’est promis ?
Nous nous sommes regardés, Jean-Paul et moi, un peu ahuris, mais impressionnés par tant d’autorité et jurâmes d’une seule voix.
Les demoiselles s’accroupirent pour essuyer nos jambes, nos cuisses … et cela devint encore plus agréable, d’autant qu’elles décidèrent d’éponger nos maillots, tout en jacassant comme des pies :
– Non seulement ils sont trempés, mais encore pleins de sable.
– Comment le sais-tu ?
– Ben, en glissant un doigt dans l’échancrure du slip.
Nous subissions, stoïques, cette exploration mais les coquines n’en avaient pas fini avec nous.
- Qu’est-ce qu’il peut transporter de dur à cet endroit, celui-là, passe ta main.
– Ah ! oui, le mien c’est pareil, ça fait une bosse, tiens, touche !
Et tour à tour, elles nous palpaient en riant.
Béatrice reprit le commandement, et après avoir parlé à l’oreille de sa comparse, s’adressa à nous :
– Vous garderez vos mains derrière le dos comme promis et vous allez tenir fermement les coins de la serviette.
Prestement, chacune en fit une jupe autour de notre taille avec les deux extrémités dans nos mains et, avant que l’on réalise ce qui se passait, elles s’agenouillèrent, glissèrent les mains sous les serviettes et descendirent nos slips sur nos pieds.
– Ne lâchez pas votre cache-misère, se moqua Betty, et allez prendre nos places toutes chaudes sur les tapis.
– Nous allons passer à l’eau douce vos maillots salés et sableux et, si vous patientez, nous vous apporterons ce qu’il faut pour éviter le scandale, ajouta Béa.
Là-dessus, les deux diablesses s’éloignèrent en riant comme des folles.
– C’est la réponse des bergères aux bergers, soupira Jean-Paul en fixant la serviette à sa taille pour libérer ses mains.
– Cache-misère, cache-misère, attends un peu ! maugréai-je en
l’imitant.

Nous décidâmes de reprendre l’initiative et d’abord de ne pas attendre le bon vouloir de nos compagnes. Simplement vêtus de nos kilts multicolores - mais on dit que les Ecossais ne portent également rien dessous - nous passâmes par les dunes moins fréquentées que la plage, et malgré le sable brûlant et les chardons bleus aux feuilles acérées, nous atteignîmes enfin la maison.
– Chut ! fis-je, et attention à la deuxième marche qui grince terriblement.
Nous déposâmes les nattes dans la véranda et nous nous glissâmes comme des Sioux dans la salle de séjour : personne. La porte de la salle d’eau était ouverte mais des éclats de voix et des rires nous parvenaient de la chambre close.
– Elle s’habillent, enfin, tu verras, si Béa est aux commandes ce sera très léger.
Pas question de prendre une douche qui aurait alerté les filles; nous nous contentâmes d’enfiler deux flottants que je trouvais dans le placard de la salle d’eau.
Nous déplaçant sur la pointe des pieds, nous sommes allés nous servir un pastis à la cuisine et revînmes nous installer dans le séjour pour nous concerter quant à la conduite à tenir. Mais avant de m’asseoir je posai un disque sur la platine de l’électrophone en poussant le son au maximum.
Le résultat ne se fit pas attendre. La porte de la chambre s’ouvrit brusquement et les deux belles parurent et quand je dis « belles » je n’exagère pas. Pieds nus, mais les cheveux bien peignés et le visage un peu maquillé, nos sauvageonnes étaient adorables. Elles étaient presque aussi légèrement vêtues que nous, mais je devrais dire « dévêtues » : une jupette ultra- courte et légèrement transparente, rouge pour Betty, bleue pour Béatrice avec un long foulard - ma brune en possède un plein tiroir – passé autour du cou et qu’elles avaient croisé sur leurs seins et dont les extrémités étaient glissées sous la ceinture de la jupe.
Jean-Paul me souffla à l’oreille :
– J’ai l‘impression qu’elles n’ont rien mis sous les jupes.
– Très juste, c’est l’habitude de Béa au retour de la plage, et cela nous procure parfois des siestes bien agitées.
– Moi, je crains de ne pas pouvoir seulement attendre le repas !
Les demoiselles ouvrirent de grands yeux en nous voyant là, souriants, devant notre apéro et Béatrice alla réduire le volume de la musique.
Nous nous sommes levés pour nous incliner devant elles et leur avons expliqué :
– Avant de danser en couple comme à n’importe quel apéritif dansant, nous allons faire une ronde. Alternons filles et garçons et formons un cercle.
– Les pieds doivent être assez écartés pour que ceux des filles touchent ceux des garçons.
– Tu parles d’un jeu ! flûta Betty
– Voila, très bien ! Les filles mettent les bras sur nos épaules et nous les garçons nous vous prenons par la taille.
– Demoiselles, quand je dirai « droite ! » ou « gauche ! » vous
tournerez la tête vers la droite ou vers la gauche, pour nous ce sera le contraire. Essayons : droite !
Dociles, elles tournèrent leur visage à droite tandis que nous nous faisions la même chose en sens inverse. Résultat : la bouche de Béa qui était à ma gauche se trouva près de la mienne et je lui donnai un petit baiser.
– Gauche !
Cette fois-ci, je pris les lèvres de Betty, placée à ma droite pendant que Jean-Paul trouvait celles de ma brune. Cette ronde des baisers excita de plus en plus nos belles, surtout quand nos mains glissèrent sous les jupettes pour s’emparer de la fesse voisine la plus proche. Sur un dernier « gauche ! » nous avons arrêté le jeu pour attirer notre partenaire tout contre nous.
Pour ma part, j’ai recommencé avec Betty les attouchements de la plage, mais sans crème cette fois-ci, et elle en comprit vite le but, se lova contre moi et levant son museau, elle me tendit ses lèvres. J’ai retiré l’écharpe que j’ai mise autour de mon cou et elle a pressé sa poitrine nue contre la mienne. En passant près l’autre couple je touchai l’épaule de Béatrice et lui soufflai dans l’oreille que je lui laissais notre chambre.
Je caressais le dos de ma danseuse, fourrageait dans sa crinière blonde, embrassait son front, ses joues, sa bouche son cou et elle, en retour, me mordillait les oreilles. Mes mains descendirent alors jusqu’à la minijupe qu’elle retroussèrent pour s’emparer chacune d’une fesse qu’elles se mirent à pétrir, à presser. Nos cuisses nues et croisées étaient brûlantes et nous ne pouvions plus ignorer le désir de l’autre.
Jean-Paul et Béatrice avaient disparu.
Alors je me baissai, soulevai le corps de Betty, et l’emmenai dans la chambre d’amis où je l’étendis sur le lit. Brutalement, j’ai écarté ses cuisses, et j’ai caressé son sexe liquide en un lent mouvement de va-et-vient, glissant mes doigts entre les lèvres charnues qui s’ouvraient comme pour appeler. Elle me repoussa soudain. Comme elle l’avait fait avec le maillot de bains, sur la plage, elle me débarrassa de mon flottant et sa petite main se referma sur moi.
– Je vais te baiser, petite fille, grondais-je.
Elle m’accueillit en elle, m’enserra dans ses jambes repliées sur mon dos et tout son corps se tendit comme un arc.

Je ne vais pas mettre des mots, qui seraient toujours les mêmes, sur les assauts renouvelés de nos corps en fête, avec des temps de tendresse et de caresses pour faire renaître le désir : nous en avons reparlé depuis avec Béatrice et je sais que dans la pièce voisine leurs jeux étaient aussi sauvages.

Et puis ce fut le moment des adieux, banal et sans tristesse, au pied de l’escalier en bois dont la deuxième marche grinçait toujours à notre passage. Quand ils eurent disparu du côté du parking, Béatrice m’entraîna dans le salon et relança le disque immobile sur l’électrophone encore allumé. Elle avait enfilé un tee-shirt, mais avait gardé la jupette bleue : je la pris dans mes bras. Elle était plus mince et plus grande que Betty, et je rejouais sur son corps de liane les mêmes arpèges qui avaient charmé la blonde. Elle dégrafa la jupe et je mis un genou au sol pour embrasser son ventre chaud. Puis je me suis redressé, les mains remontant contre ses flancs jusqu’aux aisselles Elle leva les bras pour m’aider : je fis passer le tee-shirt par-dessus sa tête et l’allongeai sur la banquette, souriante et nue comme Eve au Paradis terrestre.

Voila, j’ai terminé et j’entends ma brune qui lisait par-dessus mon épaule :
– Tu crois vraiment intéresser quelqu’un avec cette vieille histoire ?
– Pourquoi pas ?
– On ne sait même pas si cela a été bénéfique à Betty et Jean-Paul.
– Qui sait ? Mais nous, nous nous aimons encore, non ? Allons ! viens sur mes genoux et embrasse-moi.
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